Réalisation d’une tourelle anti-drone low-tech
Le contexte géopolitique mondial, ainsi que la guerre en Ukraine, ont mis en évidence l’impact des drones et leur menace. Ces appareils à usage civil peuvent être détournés à des fins de reconnaissance, modifiés pour transporter des charges légères ou encore utilisés comme drones kamikazes.
Contexte
Réalisation d’une tourelle anti-drone low-tech
Le contexte géopolitique mondial, ainsi que la guerre en Ukraine, ont mis en évidence l’impact des drones et leur menace. Ces appareils à usage civil peuvent être détournés à des fins de reconnaissance, modifiés pour transporter des charges légères ou encore utilisés comme drones kamikazes.
Le danger que posent ces dispositifs réside dans leur grande maniabilité et leur facilité de déploiement. Leur coût relativement faible permet une utilisation à grande échelle, ce qui, même lorsqu’ils sont interceptés par des moyens classiques de neutralisation, peut représenter un coût financier significatif pour les armées.
Il est donc crucial de développer des systèmes de lutte anti-drones tout en garantissant une réponse proportionnée aux moyens engagés.
Notre équipe
Réalisation d’une tourelle anti-drone low-tech
Apside a mobilisé les compétences de son bureau d’études parisien pour développer une approche “low-tech”, qui privilégie des solutions simples et efficaces face à cette menace. Des ingénieurs et stagiaires travaillent sur ce projet depuis nos plateaux.
L’objectif du projet est de permettre à nos ingénieurs de se perfectionner sur certaines technologies, de mettre en pratique leurs compétences, et de partager leur savoir-faire avec les futures générations d’ingénieurs.
Notre réalisation
Réalisation d’une tourelle anti-drone low-tech
Le projet interne d’Apside, entièrement géré par son bureau d’études, vise à développer un prototype fonctionnel (POC) d’un système de neutralisation de drones. Ce projet mobilise diverses expertises, de l’électronique embarquée à l’intelligence artificielle, en passant par la conception mécanique.
Les ingénieurs en électronique embarquée sont responsables de la conception et de la réalisation du circuit électronique interne de la tourelle. La structure mécanique et les pièces associées sont conçues via des outils de modélisation comme Fusion360 de la suite AutoDESK et fabriquées principalement en interne, avec des imprimantes 3D utilisant des matériaux adaptés aux contraintes mécaniques, thermiques ou de déformation élastique.
Le projet suit une méthodologie agile, avec des sprints mensuels comprenant des sprint reviews et sprint retrospectives, ainsi que des stand-up meetings quotidiens pour suivre l’avancement via un Kanban. Chaque tâche est validée selon des critères stricts incluant des phases de test, de documentation technique et des retours d’expérience.
Concernant la neutralisation des drones, après étude, seule une approche cinétique a été retenue pour s’aligner avec l’approche “Low-Tech”. Cela implique une anticipation de la trajectoire du drone et le calcul d’une trajectoire d’interception adaptée. Les algorithmes de vision par ordinateur et de détection de mouvement ou sonore sont mis en œuvre à l’aide de cartes électroniques grand public, telles que la Raspberry Pi Pico et la NVIDIA Jetson, choisies pour leur performance, leur accessibilité et la disponibilité des pièces détachées. Ce choix technologique vise à assurer un système à faible coût de maintenance et à haute disponibilité.
Résultats
Réalisation d’une tourelle anti-drone low-tech
La tourelle anti-drone est équipée de capteurs de mouvement et de bruit, couplés à un algorithme de vision par ordinateur, permettant de détecter et de valider la présence d’un drone. Une fois la cible identifiée, la tourelle suit le drone et anticipe sa trajectoire future en se basant sur l’analyse de ses déplacements précédents. L’ensemble de ces calculs est réalisé directement à bord, grâce à des cartes à microcontrôleurs.
Les technologies et méthodes de fabrication employées s’intègrent pleinement dans une approche “Low-Tech”, visant à optimiser l’efficacité tout en rationalisant les ressources utilisées. Cette démarche permet de réduire les coûts, rendant la solution particulièrement adaptée à une économie de guerre, où il est essentiel de proposer des réponses proportionnées tant en termes d’efficacité que de coûts face aux menaces émergentes.